Ton Jardin
Pas fainéants, pas indolents,
Sur le pavement de ton jardin tréfonds,
Les tulipes écarlates ancrées à ton âme,
M’effleurent de leurs pétales,
Leur parfum si doux
et suave,
Elles frétillent, annonçant le réveil de ton amante,
Elle, ta bien-aimée, ta Séléné avec sa clarté lactescente,
Son halo éblouissant et sa lune imposante.
Elle vient bercer tes narcisses sauvages,
Qui s’agitaient aux
caresses hâtées du Soleil endormi,
Souverain des Mers, des Forêts et des Rivages.
Et moi, l’ombre de tes jours, dans ce beau mirage,
Que tu nommes « amour »,
Déguisé en roses rouges élégantes,
Je contemple ce crépuscule, dans ton jardin muni,
De toute cette verdure florissante.
Pas fainéants, affaiblis, indolents,
Sur le pavement de ton jardin tréfonds,
Séléné envahit ton ciel, et assoupit tes tulipes,
Roses et narcisses de mille couleurs.
Je me dissipe, Séléné s’immisce,
Les ombres succombent à leurs douleurs.
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