Renaissance

Brouillard sombre, fumée écœurante,
Avec tes mains crasseuses et puantes,
 Tu creuserais ma tombe étroite, suffocante.
Autour de toi, se tiendraient, des hommes,
Leurs regards avides et sordides sur mon cadavre,
Dissimulé sous leurs ombres .
Ce corps tant châtié par leurs griffes sanglantes.
Et vous réciteriez tous vos prières frivoles,
Sur mon âme impure, damnée, par pitié dénigrante.
Car j’aurais péché, d’avoir existé.
Et vous m’enterreriez, vous qui m’auriez tuée,
Sous les cendres de votre haine, tant brûlante.
Mais je vous connais, vous, les oppresseurs acharnés !
Vous, sur vos trônes d’Or, et vos esclaves aveuglés.
Vous m’épiez comme des rats apeurés, bêtes écervelées.
Croyez-vous donc que vous pourriez me dompter ?
Fureur ! Quand elle s’abat sur vous, quel malheur !
Vos injures puériles, et vos pensées stériles,
Me couronnent reine de vos douleurs !
 La tempête rouillant vos âmes serviles, fébriles,
Le vent qui abîme vos cœurs noirs et morbides.
Courrez ! Partez ! Pleurez votre sort ruiné !
Car bientôt, vous vivrez l’enfer,
Celui que vous avez tant redouté,
Là où les femmes, âmes damnées
Ne seront plus jamais enterrées.


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